Littérature française

Nicolas d’Estienne d’Orves

Ce que l’on sait de Max Toppard

Chronique de Marie Michaud

Librairie Gibert Joseph (Poitiers)

Max Toppard est né avec le XXe siècle et a grandi dans un phare en Bretagne. Là, il a découvert les films de Méliès et, subjugué, le petit Max a voulu réaliser ses propres films. Les années passant, le hasard des rencontres et des drames de la vie l’amène à rencontrer les plus grands noms du cinéma en France et à Hollywood, de Pathé à Renoir en passant par Chaplin, toujours en quête de « l’illusion absolue ». On découvre son histoire au travers d’un journal écrit en 1939 mais aussi par le biais de l’enquête d’une jeune journaliste dans les années 1960 autour d’un vieux cinéma du quartier des Halles. Ce cinéma, Le Belphégor, est presque aussi mystérieux et insaisissable que Max. Nicolas D’Estienne D’Orves nous emporte dans un tourbillon d’aventures à la fois historiques, fantastiques et esthétiques et rend hommage à un « âge d’or » du cinéma où tout était à inventer et dont le pouvoir réel des images animées sur grand écran trouble, encore et toujours.

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