Chronique Éloge du lit de Colette Gouvion

- Colette Gouvion
- Le Rouergue
- 02/10/2013
- 144 p., 39.90 €
9 libraire(s)
- Betty Trouillet de Cultura (Carcassonne)
- Catherine Le Duff de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Karine Clugery de Les Mots voyageurs (Quimperlé)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Nadège Badina de Le Square (Grenoble)
- Yohan Geffroy de La Belle lurette (Paris)
- Nicolas Seine de L'Escampette (Pau)
- Caroline Dieny de Gibert Joseph (Paris)
Marie Michaud Librairie Gibert Joseph (Poitiers)
Après les Braguettes (Le Rouergue, 2010), Colette Gouvion s’intéresse au lit. AuX litS, devrait-on plutôt écrire, tant la richesse et la variété des illustrations (on trouve pêle-mêle une photo de Brassaï, une tablette en terre cuite, des tableaux de Fragonard ou de Gauguin, une tapisserie médiévale…) de cet Éloge du lit tendent à prouver qu’il existe autant de lits que de choses à y faire. Car, bien sûr, il ne s’agit pas seulement d’y dormir. Dans un lit, on souffre et on meurt, mais on y fait aussi l’amour, on y donne la vie, on y puise de quoi repartir à l’assaut de la vie. Nattes, matelas, coussins, peaux de bêtes, hamacs et même improbables lits de fortune de l’ère préhistorique où Lucy entassait des feuillages, aux matelas high-tech d’aujourd’hui, entre histoire, beauté des images et poésie des commentaires pleins d’humanité, la conclusion semble évidente : rien ne vaut un bon lit.