Chronique Le Temps des orphelins de Laurent Sagalovitsch

- Laurent Sagalovitsch
- Coll. «Qui vive»
- Buchet Chastel
- 15/08/2019
- 224 p., 16 €
15 libraire(s)
- Françoise Gaucher de Le Coin des livres (Davézieux)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Patricia Mériais-Martin de Le Porte-plume (Saint-Malo)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Catherine Ohanessian de La Page Suivante (Lyon)
- Béatrice Putégnat
- Marie-Odile Perrocheau de Agora (La Roche-sur-Yon)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Yohan Geffroy de La Belle lurette (Paris)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Rachel Besnard-Javaudin
- Nathalie Jakobowicz de Le Phare (Paris)
Marie Michaud Librairie Gibert Joseph (Poitiers)
De livre en livre, Laurent Sagalovitsch creuse toujours un peu plus son sillon d’écrivain, questionnant l’histoire de la destruction des juifs d’Europe par le régime nazi. Dans ce nouveau roman, ses mots tentent de raconter ce que découvrirent les soldats alliés en libérant les camps : des hommes et des femmes qui avaient survécu à l’entreprise de mort et que leurs libérateurs avaient souvent du mal à regarder en face. Il en est ainsi de Daniel, rabbin engagé dans l’armée américaine. Démuni face à l’horreur inimaginable, il entreprend d’aider un petit garçon à retrouver ses parents dans l’enfer de Buchenwald. À la fois essentielle et dérisoire, cette mission lui donne l’illusion d’enfin tendre la main à ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre la vie douce et ordinaire évoquée par son épouse Ethel dans ses lettres. Une écriture juste et une construction subtile pour évoquer la fraternité et la honte de ceux qui tentèrent de réparer, après la barbarie.