Chronique Antonia de Gabriella Zalapi

- Gabriella Zalapi
- Le Livre de Poche
- 26/08/2020
- 150 p., 7.20 €
15 libraire(s)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Sophie Todescato de Les Temps modernes (Orléans)
- James Hugueny de Apostrophe (Chaumont)
- Françoise Dupuis-Marsal de Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges)
- Laurent Bojgienman de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- Muriel Balay de Syllabes (Millau)
- Caroline Herbeck de Maison du livre (Rodez)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Pauline Gosset de Sauramps (Montpellier)
- Amélie Muller de Récréalivres (Le Mans)
- Alexandra Nutte de Chroniques (Cachan)
- Caroline Portal de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Anne Burzynski de L'Écriture (Vaucresson)
Stanislas Rigot Librairie Lamartine (Paris)
Avec l’étonnante photographie (mais que font vraiment ces gens ?) qui orne sa couverture, le moins que l’on puisse dire est qu'Antonia intrigue. L’entame du livre entretient le mystère avec son alternance de photographies et de bribes de récit émanant d’un journal intime, celui d’Antonia, femme mariée qui, sous le soleil de Palerme, sombre chaque jour un peu plus dans un mariage décevant jusqu’à ce qu’elle plonge dans son histoire familiale via des documents dont elle a hérité. Or Antonia s’avère être un brillant trompe-l’œil et cache un premier roman, celui d’une artiste plasticienne qui va littéralement mettre en scène le cheminement de son héroïne vers l’émancipation grâce, entre autres, à son audacieux dispositif d’images sur lesquelles viennent tour à tour ricocher et se dissoudre les sentiments de son personnage principal ainsi que ceux de son lecteur. Ce récit gagne, avec une aisance confondante, ses galons de livre habité voire hanté.