Chronique Avenue des géants de Marc Dugain

- Marc Dugain
- Folio
- 26/09/2013
- 432 p., 7.70 €
27 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Françoise Gaucher de Le Coin des livres (Davézieux)
- Betty Trouillet de Cultura (Carcassonne)
- Emmanuelle Belle de Maison du livre (Rodez)
- Céline Favier-Privolt de Gibert Joseph (Dijon)
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Jérôme Dejean de Lamartine (Paris)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Jean-Pierre Maillet de La Parenthèse (Beaupréau)
- Cécile Laxalt de Elkar (Bayonne)
- Romain Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Nadège Badina de Le Square (Grenoble)
- Julien Daylies de Fontaine Lubéron (Apt)
- Julie Uthurriborde de Montmartre (Paris)
- Christine Lechapt de Le Carré des Mots (Toulon)
- David Bélair de Page et Plume (Limoges)
- Philippe Soussan de Les Vraies Richesses (Juvisy-sur-Orge)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Wilfrid Sejeau de Le Cyprès/Gens de la Lune (Nevers)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- OLIVIER Bourdon de Café Librairie de Sancerre (Sancerre)
- Manon Godeau de Gargan'Mots (Betton)
- David Cazals de Henri IV (Paris)
- Bénédicte Marre de Actes Sud (Arles)
- Éloïse Boutin de L'Embellie (La Bernerie en Retz)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Christine Milhès de Privat (Toulouse)
Stanislas Rigot Librairie Lamartine (Paris 16e)
Marc Dugain surprend une fois encore par le choix de son sujet et par la manière qu’il a de l’aborder. Dans Avenue des géants, il raconte l’histoire d’un tueur en série qui a sévi aux États-Unis au moment de la naissance du mouvement hippie, Edmund Kemper (ici appelé Al Kenner), toujours en vie à l’heure actuelle et condamné à perpétuité. Un effrayant personnage au QI exceptionnel, capable de s’analyser avec une redoutable intelligence mais incapable de réfréner ses pulsions meurtrières. Sur ce terrain miné qu’est la littérature de genre et la figure maintes fois déclinée du tueur en série, Marc Dugain évite tous les pièges inhérents au sujet – du voyeurisme à la psychologie de bazar – grâce à un dispositif narratif d’une rare intelligence. Mais il nous offre en plus, et surtout, un terrible voyage aux confins du mal, terrible car désespérément humain. Confirmant son statut en marge de la scène littéraire française, l’auteur offre un de ses meilleurs ouvrages.