Chronique Swamplandia de Karen Russell

- Karen Russell
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy
- Le Livre de Poche
- 03/02/2014
- 480 p., 7.60 €
12 libraire(s)
- Aurélie Paschal
- Dominique Paschal
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Benoît Cagneaux de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Stanislas Rigot de Lamartine (Paris)
- Anne Dagorn-Lévy de Pages après pages (Paris)
- Béatrice Putégnat
- Lucie Sawina
- Hugo Latreille de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Manon Godeau de Gargan'Mots (Betton)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Paule Zimba de L'Escampette (Pau)
STANISLAS RIGOT, Librairie Lamartine, Paris
La famille Bigtree (le grand-père, les parents et leurs trois enfants) s’est installée sur une petite île au large de la Floride. Ils vivent en exploitant un parc d’attractions du nom de Swamplandia dont la thématique est la région, son histoire plus ou moins réarrangée par Chef (le père), sa flore et surtout ses légendaires alligators – l’attraction vedette du parc est l’incroyable numéro de domptage effectué par Hilola (la mère), plongeuse émérite. Alors que le récit commence, les Bigtree sont frappés par un double coup du sort qui amène Swamplandia au bord de la ruine : la mort de la mère, emportée par un cancer foudroyant, et l’ouverture sur le continent d’un énorme parc d’attractions, plus grand, plus beau, plus moderne : « le monde de l’Obscur ». Devant les absences de réaction d’un Chef désemparé face à une fermeture qui semble inéluctable, Kiwi (le fils) et Ava (la sœur cadette) vont tenter, chacun à leur manière, de sauver la situation. La voix d’un auteur à suivre. Magnétique.