Chronique Sorry de Zoran Drvenkar

- Zoran Drvenkar
- Traduit de l’allemand par Corinna Gepner
- Le Livre de Poche
- 01/06/2012
- 504 p., 7.60 €
8 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Aurélie Paschal
- Claire Dautel de de Paris (Saint-Étienne)
- Martine Facon de Contact (Angers)
- Stéphanie Landgraf de Maison de la presse (Wissembourg)
- David Bélair de Page et Plume (Limoges)
- Thomas Delecroix de Espace culturel (Moisselles)
- Rachid Akhmoun de Privat (Toulouse)
Stanislas Rigot Librairie Lamartine, Paris 16e
Importé d’Allemagne, Sorry s’affirma comme l’un des tous meilleurs policiers de 2011. Pour tous ceux qui seraient passés au travers de cette ténébreuse affaire, il sort aujourd’hui en poche avec, dans son sillage, les évidentes promesses de repas sautés et de nuits écourtées. L’histoire se déroule en Allemagne où l’on suit une bande d’amis, jeunes adultes aux rêves passés, qui vont fonder Sorry, société de service réservée aux professionnels, dont le rôle sera de s’excuser auprès du personnel maltraité. Mais s’ils rencontrent un succès fulgurant, ils ne tardent pas non plus à rencontrer ce qui va ressembler à l’enfer sur terre : un tueur les obligeant à s’excuser pour lui de ses crimes. Construit sur un fascinant système de flash-back et de narrateurs multiples, Sorry est un roman policier au thème (la repentance) aussi original que d’actualité et à l’efficacité redoutable. Et s’il nécessite un minimum d’apprivoisement, sachez que lorsque le piège est dressé, il vous faut abandonner tout espoir de fuite.