Chronique Toute la lumière que nous ne pouvons voir de Anthony Doerr

- Anthony Doerr
- Traduit de l'anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy
- Le Livre de Poche
- 03/10/2016
- 704 p., 8.90 €
33 libraire(s)
- Betty Trouillet de Cultura (Carcassonne)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Jean-François Delapré de Saint-Christophe (Lesneven)
- Christine Jankowski de Tome 19 (Revel)
- Jérôme Dejean de Lamartine (Paris)
- Michel Edo de Lucioles (Vienne)
- Gaëlle Maindron de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Michèle Germain de ParChemins (Saint-Florent-le-Vieil)
- Bénédicte Férot de La Procure-Tirloy (Lille)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Angélique Gallois de Les Guetteurs de vent (Paris)
- Stanislas Rigot de Lamartine (Paris)
- Christine Lechapt de Le Carré des Mots (Toulon)
- Marie-Pierre Cambon de L'Oiseau Moqueur (Sucy-en-Brie)
- Véronique Bagarry de Points communs (Villejuif)
- Laurence Hurard de Lettre et merveilles (Pontoise)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Marion Pinvin de Sauramps Odyssée (Montpellier)
- Catherine Béchet de Spicilège (Lagny-sur-Marne)
- Hugo Latreille de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Yohan Geffroy de La Belle lurette (Paris)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Céline Vignon de Mots et images (Guingamp)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Laurence Tutello de Le Chat Pitre (Paris)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Laura Barbry de Le Failler (Rennes)
- Clément Cédolin de Imaginaire (Annecy)
- Sandra Philippe de La Joie de Lire (Toulon)
Stanislas Rigot Librairie Lamartine (Paris 16e)
Deux enfants dans l’entre-deux-guerres. Marie-Laure, aveugle, qui vit avec son père, serrurier de son état pour le Museum d’Histoire naturelle de Paris ; Werner, orphelin, qui vit avec sa sœur, près d’une mine en Allemagne. Tout les éloigne mais la grande Histoire, à sa manière sinueuse, va les rapprocher. Voilà décrite en quelques mots l’amorce de ce bouleversant roman d’Anthony Doerr. Alternant le destin des deux héros, y greffant une redoutable galerie de personnages secondaires, ce roman est un véritable tour de force. Il associe en effet l’efficacité du meilleur des romans policiers (soyez prévenu, les risques d’addiction sont élevés dès les premières pages : le rythme est redoutable, la construction implacable), la densité du grand roman historique (la précision de sa documentation) à une sensibilité, une fragilité et une poésie qui font souvent défaut à ces grosses machines qui nous arrivent régulièrement d’outre-Atlantique. Le lecteur y retrouve ce plaisir si rare et un rien masochiste d’être tiraillé par l’envie de finir au plus vite le livre pour en connaître la fin et l’envie de ralentir sa lecture pour rester un peu plus longtemps avec ces personnages. Lisez Doerr !