Chronique The Flame de Leonard Cohen

- Leonard Cohen
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- Coll. «Fiction & Cie»
- Seuil
- 11/10/2018
- 336 p., 25 €
12 libraire(s)
- Karine Clugery de Les Mots voyageurs (Quimperlé)
- Sophie Todescato de Les Temps modernes (Orléans)
- Anne-Sophie Rouveloux
- Hugo Latreille de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Olivier Oix de Privat (Toulouse)
- Magalie Kergosien
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Lucile Montezin de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Dolly Choueiri de Des gens qui lisent (Sartrouville)
- Sarah Perrin de Lavigne (Montbrison)
Stanislas Rigot Librairie Lamartine (Paris 16e)
Livre testamentaire bien plus que posthume, The Flame est né de ces fameux carnets noircis par le chanteur durant des années. Auteur peu prolixe (de la parution de son premier album en 1967 jusqu’à sa mort en 2016, il n’aura publié que quatorze albums), souvent présenté comme perfectionniste jusqu’à la caricature (image qu’il aimait alimenter lui-même), il n’en n’avait pas moins accumulé les écrits ; et c’est dans cette somme qu’il s’était plongé pour extirper la matière première de ce nouveau recueil, soixante-trois poèmes qu’il considérait comme achevés. À ceux-ci s’ajoutent les paroles de ses derniers albums (parmi les meilleurs de sa carrière), des bribes retrouvées par son fils Adam. Le tout, accompagné de dessins et autoportraits, ravive avec une intensité jamais démentie jusque dans les derniers instants cette fameuse flamme qu’il portait en lui et auprès de laquelle nous nous sommes si souvent réchauffés.