Entretien Viviane Élisabeth Fauville de Julia Deck

- Julia Deck
- Minuit
- 06/09/2012
- 160 p., 13.50 €
20 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Coline Hugel
- Marie-Paule Bonnaud
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Isabelle Laurens de L'arbre du Voyageur (Paris)
- Guillaume Le Douarin de L'Écume des pages (Paris)
- Christine Lemoine de Violette and co (Paris)
- Béatrice Putégnat
- Georges-Marc Habib de L'Atelier (Paris)
- Max Buvry de Vaux livres (Vaux-le-Penil)
- Stéphanie Banon de Charlemagne (La Seyne-sur-Mer)
- Aurélie Janssens de Page et Plume (Limoges)
- Marie-Laure Turoche de Coiffard (Nantes)
- Laurent Bojgienman de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Valérie Barbe de Au Brouillon de culture (Caen)
- Delphine Gorréguès de Pincerais (Poissy)
- Olivier Huguenot de Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges)
- Camille Duport de Les Oiseaux rares (Paris)
Par Stanislas Rigot Librairie Lamartine (Paris 16e) Entretien réalisé lors de la réunion PAGE Rentrée littéraire, le 4 juin à la BnF. Propos transcrits par Patrick de Sinety.
Premier roman dans la grande tradition des éditions de Minuit, Viviane Élisabeth Fauville est le récit suffocant de la chute d’une femme, une pépite noire dont l’éclat ne ternit jamais. Du style, un univers affirmé, ce roman marque l’entrée en scène d’une auteure à suivre.
Une femme, son enfant et des histoires d’hommes qu’elle se raconte : l’histoire de cet homme, son mari, trompeur, quitté dans une précipitation héritée de la colère ; et l’histoire de cet autre homme, son psychiatre, quitté dans une autre précipitation, celle de la culpabilité – elle vient de tuer ce dernier et il gît dans son cabinet. Qui est Viviane Élisabeth Fauville ? Que veut-elle ? Julia Deck dresse, en une centaine de pages d’une grande maîtrise, un terrible portrait de femme, un être à la dérive, qui, pas plus que le lecteur, ne sait réellement en quoi consiste cette dérive, qui ne comprend pas ce qui l’a amenée là, qui ne voit pas où cela va la mener, mais qui continue d’avancer, ne serait-ce que pour son enfant. Servi par une langue aussi précise qu’imagée, aussi juste que glaciale, et une construction diabolique, alternant les points de vue et les temporalités avec une fluidité désarmante, ce premier roman envoûtant est une des excellentes surprises de la rentrée littéraire.
RETROUVEZ L'INTÉGRALITÉ DE CET ENTRETIEN EN PAGE 80 DU N° 155 DE VOTRE REVUE PAGE des libraires.