Chronique Le Peintre et la jeune fille de Margriet de Moor

- Margriet de Moor
- Traduit du néerlandais (Pays-Bas) par Annie Kroon
- Maren Sell
- 06/09/2012
- 282 p., 22 €
3 libraire(s)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Sandrine Maliver-Perrin de Sauramps (Montpellier)
- Aurélie Janssens de Page et Plume (Limoges)
Par Aurélie Janssens Librairie Page et Plume (Limoges)
La « jeune fille », c’est Elsje Christiaens, « le peintre », c’est Rembrandt, réunis lors de la composition d’un tableau unique, puisque le seul et dernier que Rembrandt ait fait d’Elsje… le jour de sa pendaison. Ce tableau est aujourd’hui exposé au MET de New York. Nous sommes au xviie siècle au cœur d’Amsterdam, cette cité foisonnante et flamboyante qu’ont su saisir avec tant de vie les peintres flamands. Elsje, Danoise de 18 ans, débarque d’un bateau sur un quai de ce port grouillant d’activités. Elle loue une mansarde dans une pension, mais plutôt que de s’attacher à trouver rapidement un travail afin de payer sa logeuse, elle erre dans les rues à la recherche de sa sœur Sarah-Dina, partie pour Amsterdam quelque temps auparavant. Lorsque la logeuse réclame son dû, Elsje n’a plus un sou. Se joue alors le drame qui la mènera au gibet. Mêlant les réflexions du peintre sur son travail, la peinture, la lumière, les couleurs et l’histoire de cette jeune fille, Margriet de Moor offre un récit aussi vivant qu’une série de tableaux de l’art flamand.