Chronique La Chienne de Pilar Quintana

- Pilar Quintana
- Traduit de l'espagnol (Colombie) par Laurence Debril
- Calmann-Lévy
- 19/08/2020
- 180 p., 17 €
8 libraire(s)
- Manuel Hirbec de La Buissonnière (Yvetot)
- Anne Baudinet de L'Oiseau Lire (Visé)
- Charlyne Drouhard de Lulu (Mornant)
- Sophie Vuillemard de Les cocottes rousses (Saint-Symphorien-d’Ozon)
- Maryline Noël de Le Comptoir (Santiago)
- Nicolas Mouton de Presse papier (Argenteuil)
- Juliet Romeo de La Madeleine (Lyon)
- Faustine Meyssonnier de Gibert Joseph (Dijon)
Sarah Gastel Librairie Terre des livres (Lyon)
Au fin fond de la Colombie, Damaris et son mari Rogelio vivent chichement dans une cabane en bois. Tandis que Damaris s’occupe de l’entretien de la villa d’un couple fortuné et se délecte de telenovelas, Rogelio part pêcher en haute mer. Un quotidien qui s’égrène immuablement jusqu’au jour où la jeune femme, inconsolable de ne pas avoir connu les joies de la maternité, adopte une petite chienne. C’est le début d’une relation fusionnelle. Dans cette fable magnétique, à l’économie narrative parfaite, Pilar Quintana explore les mystères de la maternité, ses zones claires et sombres, et interroge les liens entre l’homme et la nature, à travers l’omniprésence inquiétante de la jungle luxuriante. Exploration féroce du désir maternel et de l’amour inconditionnel, La Chienne est un conte cruel inoubliable, profondément intelligent, qui restitue avec force la rudesse de la condition féminine dans certaines régions reculées. Une grande et belle découverte.