Chronique Bakst de Collectif

- Collectif
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- Coll. «NULL»
- Albin Michel, BnF, Opéra national de Paris
- 03/11/2016
- 192 p., 39 €
6 libraire(s)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Claudine Courtais de Coiffard (Nantes)
- Christelle Chandanson de Elkar (Bayonne)
- Béatrice Putégnat
- Frédérique Gillet-Jardat de Le Cadran solaire (Riom)
- Astrid Hubert de La Terrasse de Gutenberg (Paris)
Béatrice Putégnat Librairie Lamartine (Paris 16e)
« Il y a des rouges triomphants, d’autres assassins. Il y a un bleu qui peut être la couleur de sainte Madeleine et le bleu de Messaline. » Audace chromatique des tableaux, jeu subtil du dissimulé et du dévoilé dans ses costumes, décors somptueux et sensuels : Léon Bakst était un artiste total qui pensait son art comme une action. Il a révolutionné la décoration théâtrale, la mode, les arts décoratifs, en collaborant notamment aux Ballets russes, et a créé l’esprit et la sensibilité de l’avant-guerre de 1914. Figure du Tout-Paris, il a formé Chagall, était l’ami de Picasso, Matisse, Modigliani… et a conçu son art en dialogue avec celui du compositeur Debussy et du danseur Nijinski. Proust l’admirait profondément, « ne connaissant rien de plus beau que Shéhérazade ». Le catalogue de l’exposition prolonge le plaisir de cette rétrospective organisée à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de cet artiste révolutionnaire, qui a inspiré Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld. Essentiel, chic et magnifique.