Chronique Helmut Berger de

- Traduit de l'allemand par Lars Kemper
- Séguier
- 05/03/2015
- 332 p., 21 €
5 libraire(s)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Béatrice Putégnat
- Diane Penaranda de La Librairie Le BHV Marais (Paris cedex 4)
- Olivier Oix de Privat (Toulouse)
- David Gouhier de Privat (Toulouse)
Béatrice Putégnat Librairie Pages après pages (Paris 17e)
Helmut Berger, considéré comme le plus bel homme du monde, se livre au jeu de l’autoportrait. « Pendant longtemps, je m’étais opposé à l’écriture de ce livre… Voilà que je me dévoile, mais c’est un risque à prendre », écrit-il. L’exercice est réjouissant, périlleux et brillant. Sans concessions envers ses pairs et… ses impairs, il livre un texte introspectif qui intéressera les cinéphiles tout en réjouissant les paparazzi-lecteurs avides d’anecdotes croustillantes. Avec verve, émotion, l’acteur se regarde dans le miroir de la vie. Il confie tout de ses détestations, de ses excès, de sa sexualité. Il « balance » sur les uns et les autres avec une ironie mordante. Il dit beaucoup, avec douceur et nostalgie, de sa relation avec Luchino Visconti : « Vais-je un jour aimer quelqu’un d’autre autant que lui ? Je ne le sais pas ». L’enfant terrible qui a vécu à 100 à l’heure s’est assagi, apprenant à « faire des pauses ». Il se livre sans fard, avec une élégance crue. Désinvolture et profondeur.