Chronique Dire son nom de Francisco Goldman

- Francisco Goldman
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Guillemette de Saint-Aubin
- Christian Bourgois éditeur
- 25/08/2012
- 432 p., 19 €
10 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Dominique Paschal
- Coline Hugel de La Colline aux livres (Bergerac)
- Jean-Pierre Agasse de Sauramps Cévennes (Alès)
- Alain Monge de Sauramps (Montpellier)
- Corinne Lucas de Litote en tête (Paris)
- Christophe Daniel de La 25e Heure (Paris)
- Béatrice Putégnat
- Jean-Charles Baudet-Plazolles de Mille et une pages (Paris)
- Charlène Busalli de du Tramway (Lyon)
BÉATRICE PUTÉGNAT, Librairie PAGES APRÈS PAGES, Paris
Francisco Goldman a reçu le Fémina étranger pour Dire son nom, écrit en hommage à sa jeune femme Aura décédée accidentellement.
Écrire ou mourir : lorsqu’il commence à rédiger Dire son nom, Francisco Goldman est au bout du rouleau. Le décès de sa jeune femme, Aura, dans un accident de body surf, le plonge dans une spirale d’auto-destruction. Il frôle la mort dans un accident. En état de choc, il décide alors « de faire quelque chose de ma vie : publier les écrits d’Aura, créer un prix littéraire récompensant une femme de moins de 35 ans écrivant en espagnol et vivant au Mexique ou aux États-Unis, et écrire un livre sur elle et moi. Le livre a été écrit pour Aura qui était une personne extrêmement littéraire ». Entre deuil, culpabilité et amour, Francisco Goldman déploie la vague des souvenirs tendres et doux, des visions cauchemardesques frôlant la folie et livre la souffrance d’un homme éperdu d’amour : « Je cherchais une vérité émotionnelle. Tout ce qu’elle a fait va et vient entre les souvenirs, comme une vague ». Dans ce livre tout à la fois hallucinatoire, incantatoire et empreint de toutes les quotidiennetés de l’amour, l’écrivain descend aux enfers.