Littérature étrangère

Catherine Banner

La Maison au bord de la nuit

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Chronique de

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À l’heure où Elena Ferrante n’en finit plus de séduire, Catherine Banner, jeune romancière anglaise installée à Turin, prend le pari de nous embarquer à son tour dans une grande saga italienne.

Abandonné à sa naissance, Amedeo est recueilli par un médecin de Florence qui lui donne la passion du métier. Quelques années plus tard, alors que la Première Guerre mondiale s’apprête à éclater, c’est dans une petite île du sud-est de la Sicile que le jeune homme s’installe pour exercer. Les habitants de Castellamare l’adoptent rapidement jusqu’au jour où le scandale éclate. Amedeo, sur le point de devenir père, entretient une liaison avec la contessa, elle-même mariée à l’un des hommes les plus influents du village. Les récentes révélations de ses tromperies lui coûteront son poste, l’affection des insulaires et, pendant un temps, l’amour de sa femme. Mais la vie finit par reprendre son cours. Amedeo décide de racheter une bâtisse que l’on surnomme la maison au bord de la nuit afin de rouvrir le vieux café qu’elle abritait et d’y installer sa famille. Traversant les époques et les guerres, témoin des progrès de la science mais néanmoins ancrée dans les traditions de ce petit bout de rocher, cette grande fresque familiale retrace l’histoire de trois générations à travers plus de cent ans d’Histoire. Pari réussi pour Catherine Banner qui a, sans conteste, l’art du romanesque.

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