Chronique Tous, sauf moi de Francesca Melandri

- Francesca Melandri
- Traduit de l'italien par Danièle Valin
- Folio
- 17/09/2020
- 9.70 €
18 libraire(s)
- Marie-Aube Ruault de La Carline (Forcalquier)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Emmanuelle Barbier-Maître de du Cours (Lyon)
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Nadia Sendin de Biblio.gironde (St Medard en Jalles)
- Nicole Legrand de Graffiti (Castres)
- Christèle Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Marion Pinvin de Sauramps (Montpellier)
- Valérie Ohanian de Masséna (Nice)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Paola Ninni de Contrebandes (Toulon)
- Valérie Schopp de L'Arbre à mots (Rochefort)
- Béatrice Giraud de La Page Suivante (Lyon)
- Ophélie Drezet de du Tramway (Lyon)
- Marie Stagnaro de Masséna (Nice)
- Jean-David Henninger de La Marge (Haguenau)
Linda Pommereul Librairie Doucet (Le Mans)
Avec Tous, sauf moi, Francesca Melandri libère les fantômes de l’Histoire. Ilaria découvre sur le seuil de sa porte un jeune Éthiopien qui dit être son neveu. Troublée par cette annonce, elle va enquêter sur son père. Ce roman-fresque raconte superbement les failles d’un homme qui a réussi et qui est rattrapé par ses démons. Ce récit, construit pour réveiller les mémoires, raconte la guerre et le colonialisme qui vont broyer des vies, écraser des êtres. Le sujet est grave mais l’écriture sobre de Francesca Melandri est silencieuse, distillée tantôt âprement, tantôt avec douceur. Elle laisse le lecteur immergé dans un flot d’émotions contradictoires. Le récit alterne entre passé et présent au gré d'une narration bouleversante, portée par la qualité de la documentation historique. Trois générations subissent le drame, partagent le destin d’une Italie gangrenée par la fureur de ce conflit dont elle n’assume pas l’horreur et la violence.