Chronique Comment va la douleur ? de Pascal Garnier

- Pascal Garnier
- Coll. «Coll. « Z/a »»
- Zulma
- 01/10/2015
- 192 p., 8.95 €
24 libraire(s)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Jean-Pierre Agasse de Actes Sud (Arles)
- Jérôme Dejean de Lamartine (Paris)
- Gaëlle Maindron de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Martine Facon
- Marjolaine Cauquil de Murmure des mots (Brignais)
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Antoinette Brunier-Roméo de Le Cadran lunaire (Mâcon)
- Bénédicte Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Romain Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Annie Maubourguet de Le Jardin des lettres (Andernos-les-Bains)
- François-Jean Goudeau de IUT La Roche-sur-Yon (La Roche-sur-Yon)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- Véronique Chassepot de La Briqueterie (Nice)
- Antoine Tracol de Au détour des mots (Tournon-sur-Rhône)
- Alain Belier de Lucioles (Vienne)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Vincent Ladoucette de Privat (Toulouse)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Aline Bailliet de Françoise Giroud (Colombes)
Emmanuelle George Librairie Gwalarn (Lannion)
Tonton flingueur des lettres françaises, Pascal Garnier, mort en 2010, nous manque beaucoup. Pourtant, on peut compter sur les énergiques éditions Zulma et ses aficionados pour continuer à faire lire ses textes ravageurs. Au palmarès de ce styliste inégalé, rien que des pépites ! Grinçantes, voire même noires, plutôt courtes, formidablement construites, admirablement écrites. Avec un sens de la formule inégalée pour des atmosphères et des personnages désespérément humains, le talent de Pascal Garnier est aujourd’hui à (re)savourer dans la collection de poche Zulma. À n’en pas douter, faire la connaissance (ou recroiser) Monsieur Marechall, « éradicateur de nuisibles » en préretraite, Bernard le jeune benêt enthousiaste qu’il embauche comme chauffeur, sa mère Anaïs entourée de son « petit peuple parallèle », Rose et le parfum entêtant de ses rondeurs, est une source de jubilation littéraire irremplaçable. Très cher Monsieur Pascal Garnier, vous nous manquez, mais on n’est pas prêt de vous oublier !