Chronique Debout-payé de Gauz

- Gauz
- Le Livre de Poche
- 02/11/2015
- 216 p., 6.60 €
37 libraire(s)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Betty Trouillet de Cultura (Carcassonne)
- Céline Favier-Privolt de Gibert Joseph (Dijon)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Karine Clugery de Les Mots voyageurs (Quimperlé)
- Jean-Pierre Agasse de Sauramps Cévennes (Alès)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Marie Boisgontier de M'Lire (Laval)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Julie Uthurriborde de Montmartre (Paris)
- Christine Lechapt de Le Carré des Mots (Toulon)
- Marie-Odile Perrocheau de Agora (La Roche-sur-Yon)
- Aurélia Magalhaes de Jean Cocteau (Massy)
- Marie-Laure Turoche de Coiffard (Nantes)
- Lucie Sawina de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Antoine Zinader de L'Oiseau Moqueur (Sucy-en-Brie)
- Florence Raut-Trouillard de La Libreria (Paris)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Caroline Meier de George Sand (L'Haÿ-les-Roses)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- Emilie Pautus de La Manœuvre (Paris)
- Carine David-Imbert de Majolire (L'Isle d’Abeau)
- Antoine Tracol de Au détour des mots (Tournon-sur-Rhône)
- Yohan Geffroy de La Belle lurette (Paris)
- Delphine Olivier-Auzie de Le Pain de 4 livres (Yerres)
- Céline Vignon de Mots et images (Guingamp)
- Caroline Dieny de Gibert Joseph (Paris)
- Margaux Henin
- Camille Racine de Shakespeare and Company (Paris)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Linda Lompech de Coiffard (Nantes)
- Isabelle Verlingue de Nicole Maruani (Paris)
- Vincent Ladoucette de Privat (Toulouse)
- Virginie Vallat de de Paris (Saint-Étienne)
- Valérie Auclair-Kempf de Panier de livres (Caluire-et-Cuire)
- Annabelle Prat de Maupetit (Marseille)
Jean-Baptiste Hamelin Librairie Le Carnet à spirales (Charlieu)
Qui sont-ils ces Debout-Payé, ces hommes de l’ombre en costume, debout, droits, immobiles, concentrés, aux portes des grands magasins, aux seuils des tourniquets d’accès à des lieux dont l’accès leur est strictement interdit. Ils sont nos yeux et nos oreilles, ils montent la garde, ils sont vigiles, ils sont tous noirs, tous porteurs d’une histoire personnelle ancrée dans la peur, la fuite d’un pays maternel pour un pays sans papiers. Ce roman est la voix de Gauz, vigile et brillant observateur de notre consumériste société dans les quartiers de la Bastille et des Champs-Élysées. Privé de tout, il porte un regard sans haine sur ce qui l’entoure. Là demeure la force essentielle de ce roman documentaire, celle de ne jamais se compromettre dans un rejet massif et caricatural, et de pouvoir, ainsi, s’exprimer en toute liberté. À lire pour se rire de nous, de vous, et mieux respecter ceux qui, invisibles, gagnent leur maigre croûte en surveillant des allées surchargées de denrées.