Chronique Les Vies de papier de Rabih Alameddine

- Rabih Alameddine
- Traduit de l’anglais par Nicolas Richard
- Les Escales
- 25/08/2016
- 304 p., 20.90 €
14 libraire(s)
- Caroline Sauvage de La Grande Librairie (Vichy)
- Décédée Betty Trouillet
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Christine Jankowski de Tome 19 (Revel)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Nadine Leimacher de Maison de la presse (Haguenau)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Pauline Fouillet de Livres et vous (Ruffec)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- Olivier Betheuil de Gibert (Saint-Germain-en-Laye)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Pauline Girardin de Mots & Cie (Carcassonne)
Jean-Baptiste Hamelin Librairie Le Carnet à spirales (Charlieu)
Incontestablement, Aaliya détonne dans le paysage social de Beyrouth. Cette vieille dame libanaise a en effet toujours farouchement défendu sa liberté d’esprit et affiché ses choix dans un pays où les femmes dépendent plus ou moins d’un père ou d’un frère. Mariée à un mari impuissant qu’elle n’aime pas, elle hérite très jeune de l’appartement qu’il lui laisse quand ils divorcent et défend corps et âme ce bien, garant de son autonomie, face à la convoitise de ses frères et à celle des milices pendant la guerre civile. Passionnée de littérature, employée dans une librairie, elle ne déroge jamais à son rite du nouvel an, accompli depuis des décennies, et qui consiste à traduire en arabe une œuvre d’un grand romancier, travail monumental que personne ne lira jamais. À travers l’histoire de cette femme singulière, émouvante dans les affres de la vieillesse, et ses pérégrinations dans la belle et troublante Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable ode à la littérature.