Chronique Patria de Fernando Aramburu

- Fernando Aramburu
- Traduit de l'espagnol par Claude Bleton
- Babel
- 02/09/2020
- 688 p., 11.50 €
15 libraire(s)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Catherine Ohanessian de La Page Suivante (Lyon)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Nadia Sendin de Biblio.gironde (St Medard en Jalles)
- Bénédicte Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Fabienne Rosso de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Natacha De La Simone de L'Atelier (Paris)
- Anne Baudinet de L'Oiseau Lire (Visé)
- Sarah Mossman de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Jérémy Derny de L'impromptu (Paris)
- Cecilia Estrada de française à Munich (Munich)
- Jean-David Henninger de La Marge (Haguenau)
Marie-Laure Turoche Librairie Coiffard (Nantes)
Fernando Aramburu a choisi de raconter l’ETA à travers deux familles et un village. Deux familles amies qui vont se déchirer à cause de l’organisation. Le fils de l’une d’entre elles deviendra membre de l’ETA et le père de l’autre famille sera tué pour avoir refusé de payer l’impôt révolutionnaire. Au-delà de l’arrière-plan historique extrêmement référencé, ce qui fait la puissance du roman, ce sont ses personnages : les deux mères de famille au fort tempérament, les maris plus pudiques et les fils, particulièrement ces deux frères que tout oppose. L’aîné épouse la cause de l’ETA et le cadet préfère défendre sa culture basque à travers les livres et la poésie. Sans oublier les deux filles coincées entre leur famille et leur volonté d’émancipation. On parle de « catharsis à la basque », de « Guerre et Paix basque », un pavé de 600 pages dont le véritable enjeu est bien sûr le pardon : le pardon d’une mère mais surtout le pardon du peuple espagnol.