Chronique New York, esquisses nocturnes de Molly Prentiss

- Molly Prentiss
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nathalie Bru
- Calmann-Lévy
- 17/08/2016
- 416 p., 21.50 €
10 libraire(s)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Christelle Chandanson de Elkar (Bayonne)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Marie-Laure Turoche de Coiffard (Nantes)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Pauline Fouillet de Livres et vous (Ruffec)
- Pascal Pannetier de La Librairie Le BHV Marais (Paris cedex 4)
- Jean Tanguy de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Camille Racine de Shakespeare and Company (Paris)
- Florence Reyre de Du côté de chez Gibert (Paris)
Marie-Laure Turoche Librairie Coiffard (Nantes)
Premier roman d’une jeune Américaine qui nous entraîne dans le New York des années 1980, celui de Basquiat, Haring et Warhol. Quoi ? Encore un livre sur le milieu de l’art ? Oui, mais c’est sans compter sur le talent de Molly Prentiss. Elle fait preuve d’une grande originalité aussi bien dans son histoire que dans son style narratif. Nous suivons trois personnages principaux : Raul, un peintre qui a abandonné sa sœur en Argentine pour tenter sa chance aux États-Unis, James, un critique d’art atteint de synesthésie (il perçoit les gens avec des couleurs et des formes), et Lucy, jeune fille ingénue qui rêve de tomber amoureuse d’un artiste. À travers ce triangle amoureux, Molly Prentiss peint (littéralement) le portrait d’une ville foisonnante et attractive. Elle décrit une scène comme on décrit un tableau, apportant ainsi la petite touche qui fait la différence. Face à cette ville lumière, l’Argentine, sombre, violente où les disparitions rythment le quotidien de ses habitants.