Chronique Neverhome de Laird Hunt

- Laird Hunt
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut
- Babel
- 06/09/2017
- 272 p., 7.70 €
29 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Jean-François Delapré de Saint-Christophe (Lesneven)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Jérôme Dejean de Lamartine (Paris)
- Gaëlle Maindron de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Marie-Laure Turoche de Coiffard (Nantes)
- Lucie Sawina de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Guillaume Chevalier de Mot à mot (Fontenay-sous-Bois)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Marianne Kmiecik de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Valérie Landry de de Paris (Saint-Étienne)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Elisabeth Jacquart de scop Le Temps d'un livre (Pontarlier)
- Caroline Herbeck de Maison du livre (Rodez)
- Carine Bastié de Privat (Toulouse)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Sarah Mossman de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Laetitia Toinen de Mots et images (Guingamp)
- Sébastien Lavy de Page et Plume (Limoges)
- Virginie Vallat de de Paris (Saint-Étienne)
- Laura Barbry de Le Failler (Rennes)
- Valérie Fèvre de La Cabane à lire (Bruz)
- Sandra Girault de Privat (Toulouse)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Julie Giraudon de Almora (Paris)
Jean-François Delapré Librairie Saint-Christophe (Lesneven)
« J’étais forte, lui pas, ce fut donc moi qui partit au combat pour défendre la République. » Au début de cette guerre civile américaine, Constance va laisser Bartholomew à la ferme et ira combattre à sa place, travestie en homme. Avec ses mains calleuses de fermière, ses bras de lutteuse, elle s’imposera aux hommes du régiment. Constance est devenue Ash. Elle boit, fume, creuse les tombes des soldats morts. Le camp sent la charogne. Ash redevient Constance dans les lettres qu’elle écrit à son mari. Elle y retrouve toute la tendresse de son amour. Et bien sûr, Ash va tuer. Quand il faudra défendre sa terre, elle prendra le chemin du retour. C’est en femme qu’elle revient et qu’elle redevient humaine après avoir atteint les tréfonds de la folie. À la manière d’Ulysse revenant vers Ithaque, Constance creuse son Odyssée, termine son voyage au fond de la tragédie, celle où n’existe nulle rédemption, où le courage ne sert à rien, où être un homme ne donne aucun avantage, où la peur vous fait commettre l’irréparable.