Littérature étrangère

Harada Maha

La Toile du paradis

Chronique de Marianne Kmiecik

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Orie travaille comme surveillante de musée au Japon. Lorsque sa direction la convoque pour lui annoncer qu’elle doit mener des négociations en vue d’un prêt d’un tableau au MOMA, à la demande du directeur du célèbre musée américain, elle se replonge dans ses souvenirs. Vingt ans plus tôt, au début des années 1980, Orie avait participé à une séance d’expertise insolite. Un riche collectionneur d’art suisse l’avait conviée, en compagnie d’un expert américain, pour expertiser un tableau qu’il venait d’acquérir. Ce J’ai rêvé, semblable au Rêve du Douanier Rousseau, était-il authentique ? Cette séance d’expertise ne devait se faire qu’à partir de la lecture d’un récit en sept chapitres, un chapitre par jour, pour déterminer l’authenticité du tableau. Entre manipulation, faux-semblants, corruption et passion pour l’art, ce roman de Maha Harada est aussi une belle histoire d’amour entre deux passionnés d’art. Un récit haletant qui ravira les amateurs de peinture.

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