La vie du libraire Marie Hirigoyen

Rencontre avec Marie Hirigoyen de la librairie Hirigoyen à Bayonne.
Comment et pourquoi eÌtes-vous devenue libraire ?
Marie Hirigoyen ApreÌs des eÌtudes de lettres classiques qui auraient duÌ aboutir aÌ l’enseignement, j’ai eu l’opportuniteÌ de tenter l’aventure d’une librairie et de transmettre l’amour des livres d’une autre façon et d’eÌtre en prise directe sur le monde tel qu’il avance, ce qui m’a enchanteÌe immeÌdiatement.
Parlez-nous un peu de votre librairie et de votre eÌquipe.
M. H. J’ai voulu faire de cette librairie un lieu chaleureux ouÌ les clients se sentent chez eux, ouÌ nous multiplions les rencontres avec les auteurs, ce qui creÌe des moments uniques et souvent surprenants. Nous sommes deux : ValeÌrie Briland n’a pas son pareil pour deÌbusquer avant tout le monde les nouvelles tendances de la penseÌe, de l’art ou de l’illustration.
Quel livre de votre bibliotheÌque allez-vous rouvrir en premier ?
M. H. Je me suis plongeÌe dans Espagne rouge (Ksawery Pruszynski) chez Buchet Chastel. Le beau teÌmoignage litteÌraire d’un journaliste polonais, observateur aigu, en premieÌre ligne de la Guerre Civile en 1936 -37.
Quel conseil donneriez-vous aÌ nos lecteurs pour ces périodes de confinement ?
M. H. Des classiques aux contemporains, oubliez l’efficaciteÌ romanesque et laissez-vous porter par la beauteÌ d’un style, la profondeur d’un personnage ou la lenteur d’une description. Le temps d’entrer vraiment dans l’œuvre.
Quelle est la plus belle premieÌre page lue reÌcemment ?
M. H. Chicago (Marion Richez) chez Sabine Wespieser. La preÌsence d’un monstre sous-marin dans les profondeurs du lac Michigan va sous-tendre le roman comme une basse continue. EÌtonnant !