Chronique Philida de André Brink

- André Brink
- Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Bernard Turle
- Babel
- 07/09/2016
- 384 p., 8.80 €
14 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Marie Boisgontier de M'Lire (Laval)
- Catherine Ohanessian de La Page Suivante (Lyon)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Juliette Retamal de La Terrasse de Gutenberg (Paris)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- Valérie Ohanian de Masséna (Nice)
- Anne Lesobre de Entre les lignes (Chantilly)
- Christelle Siméon de Publicisdrugstore (Paris)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
Marie Hirigoyen Librairie Hirigoyen (Bayonne)
André Brink, s’appuyant sur des sources précises, s’est attaché au parcours d’une jeune femme noire, propriété de ses ancêtres afrikaners. À la manière d’un conteur populaire qui prend une voix reconnaissable pour chacun de ses personnages, il intègre la pensée magique en prise avec les forces invisibles de la montagne ou des rivières, ainsi que les anciens mythes khoe sur la mort, les revenants et la place de l’homme dans l’univers. Il dit crûment la lubricité et l’extrême cruauté des maîtres, la torture banalisée, la dépendance, les humiliations, mais aussi la traite des esclaves déportés des colonies hollandaises d’Extrême-Orient. Pas à pas, Philida s’extrait de ce carcan intériorisé au plus profond, jusqu’à ce « jour bleu » de 1833 où fut proclamé l’abolition de l’esclavage dans tout l’empire britannique. La société tremble alors sur ses fondements, les Afrikaners, menacés dans leurs privilèges, se dressent contre les Anglais, ce qui déclenchera quelques années plus tard la première guerre des Boers.