Littérature étrangère

William Finnegan

Jours barbares

Chronique de Marie Hirigoyen

Librairie Hirigoyen (Bayonne)

« Je sentais peser sur moi le poids de mondes non encore cartographiés, de langues encore à naître. C’était cela que je traquais : non pas l’exotisme, mais une compréhension plus vaste de son essence même. » William Finnegan, reporter de guerre au New Yorker, mène depuis toujours une double vie. L’Apartheid, le conflit des Balkans, le Soudan… il a couvert nombre de conflits en observateur lucide et patient. La quête des vagues occupe l’autre versant de son existence. Il grandit en Californie dans les années 1960. Puis à Hawaï où on pratique le surf comme une approche du sacré. Dès la fin de l’adolescence, il se lance à l’aventure et parcourt, souvent au péril de sa vie, les îles du Pacifique Sud, l’Australie, Madère, à la recherche de vagues jamais surfées. À la fois extraordinaire récit de voyage et réflexion philosophique, ses Jours barbares, corps à corps bruts avec le danger, sont traversés par l’humilité face à la puissance des éléments et surtout par un émerveillement toujours renouvelé.

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