Littérature française

Olivier Liron

Danse d’atomes d’or

Chronique de Nathalie Iris

Librairie Mots en marge (La Garenne-Colombes)

Un soir, chez des amis, un certain O. fait la connaissance, par un concours de circonstances assez improbable, de Loren. Ils sont jeunes tous les deux, elle est acrobate, elle est merveilleuse, originale. O. en tombe immédiatement éperdument amoureux. La réciproque semble vraie. Malgré leurs différences de vie, nos deux oiseaux filent l’amour parfait, jusqu’au jour où Loren disparaît brusquement, sans aucune explication. O. est foudroyé de chagrin et fait tout pour retrouver sa trace. Il arrive finalement dans un petit village normand, Tombelaine, où il apprendra pourquoi Loren est partie de cette manière. Ça, c’est l’histoire. Et puis il y a le style, celui d’Olivier Liron. Si Loren est acrobate dans le roman, Olivier Liron, lui, est acrobate dans la forme. Cela donne un récit époustouflant de légèreté et de profondeur à la fois. Le roman porte bien son titre : c’est une danse d’une grâce rare. Avec, en épilogue, une émouvante confession. Un premier roman promis à un brillant avenir.

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