Chronique Une vie entière de Robert Seethaler

- Robert Seethaler
- Traduit de l’allemand (Autriche) par Elisabeth Landes
- Folio
- 18/01/2018
- 6 p., 6 €
23 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Caroline Sauvage de La Grande Librairie (Vichy)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Michel Edo de Lucioles (Vienne)
- Michèle Germain de ParChemins (Saint-Florent-le-Vieil)
- Bénédicte Férot de La Procure-Tirloy (Lille)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Emmanuelle Barbier-Maître de du Cours (Lyon)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Christine Raynal de du Plessis-Robinson (Le Plessis-Robinson)
- Muriel Balay de Syllabes (Millau)
- Valérie Ohanian de Masséna (Nice)
- Gabriel Pflieger de Vivement dimanche (Lyon)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Carine Bastié de Privat (Toulouse)
- Sarah Mossman de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Perrine Thierrée de Tiers temps (Aubenas)
- Maryline Noël de Le Comptoir (Santiago)
Isabelle Theillet Librairie Mots & Motions (Saint-Mandé)
En 1902, dans un village de montagne autrichien, Andreas Egger, âgé de 4 ou 5 ans, est confié au fermier Kranzstocker contre son gré. Ce dernier passe son temps à lui donner des raclées, jusqu’au jour où il lui brise un fémur. L’enfant, mal soigné, restera boiteux pour le restant de sa vie. Il est heureusement fort, physiquement et psychologiquement, ce qui lui permet de se soustraire à la tyrannie de l’horrible Kranzstocker et de se donner une ligne de conduite. Embauché par l’entreprise Bittermann & Fils malgré son handicap, il participe à la construction des téléphériques qui ouvrent sa vallée à la venue des skieurs. Notre héros, travailleur honnête puis époux comblé, va croiser la mort à bien des occasions. En 1942, on l’envoie mener une bien drôle de guerre dans le Caucase. Il passe plus de huit ans en Russie : deux mois sur le front de l’Est, le reste à l’intérieur d’un camp de prisonniers perdu au cœur de la steppe. À son retour au village, il lui faut tout reprendre à zéro. Merci à Robert Seethaler pour ce héros attachant d’une grande humanité.