Littérature étrangère

Zakhar Prilepine

Une fille nommée Aglaé

photo libraire

Chronique de Charlène Busalli

()

Un garçon regarde passer le train de Moscou. Ça lui rappelle « le bruit rapide et agréable avec lequel la grand-mère jetait l’eau sale de son seau sur le chemin ». Un jeune flic et ses collègues de la brigade de nuit se bastonnent avec la pègre locale, par bravade mais aussi pour les beaux yeux d’une fille nommée Aglaé. Un fils raconte l’histoire de son père, beau et fort quand lui était un enfant laid et malingre. Deux amis suspectés d’un meurtre qu’ils n’ont pas commis subissent un interrogatoire musclé dont ils ne sortiront pas indemnes. Une rock star vit son heure de gloire avant de connaître, comme tant d’autres, la déchéance. Un homme est éperdument amoureux de la femme d’un autre. Un souvenir d’enfance refait surface le long d’une rivière. Le nouveau recueil de nouvelles de Zakhar Prilepine raconte la brutalité, tout autant que l’amour, à travers une prose d’une poésie envoûtante. De très beaux textes sur les hommes, qui ne sont évidemment pas réservés à la gente masculine.

illustration

Les autres chroniques du libraire