Chronique La Cravate de Milena Michiko Flašar

- Milena Michiko Flašar
- Traduit de l’allemand (Autriche) par Olivier Mannoni
- L’Olivier
- 29/08/2013
- 168 p., 18.50 €
13 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Karine Clugery de Les Mots voyageurs (Quimperlé)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Lucie Sawina
- Alexandra Romaniw de L'Atelier (Paris)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- David Cazals de Henri IV (Paris)
- Yohan Geffroy de La Belle lurette (Paris)
- Valérie Ohanian de Masséna (Nice)
- Rachel Guitton de A SUPPRIMER 3 ()
Coline Hugel Librairie La Colline aux Livres (Bergerac)
« Dans le parc, il était le seul salaryman. Dans le parc, j’étais le seul hikikomori. Quelque chose clochait en nous. […] Nous n’aurions pas dû nous trouver ici ou du moins ne pas faire comme si c’était notre place. » Taguchi Hiro a 20 ans. Depuis deux ans, il est un hikikomori. Plusieurs événements dans sa vie ont déclenché cette « maladie » qui touche de plus en plus de jeunes au Japon. Coupé de toute vie sociale, il vit comme un fantôme dans la maison familiale. Au bout d’un moment, Hiro commence à éprouver le besoin de sortir. C’est dans un parc, là où « il y a plus de place entre les gens », qu’il rencontre celui qu’il va appeler « Cravate », celui qui va l’aider à revenir parmi les autres, parmi les siens. Pas après pas, les deux hommes s’apprivoisent… Par petites touches délicates, Milena Michiko Flašar nous emmène à la rencontre de deux solitudes : celle d’un jeune homme en devenir et celle d’un homme qui se rapproche du crépuscule de sa vie active. Un premier roman poétique, étonnant et prometteur.