Chronique Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde

- François Garde
- Folio
- 29/08/2013
- 384 p., 7.20 €
24 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Jean-Marc Lecroc de Maison du livre (Rodez)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Aurélie Paschal
- Dominique Paschal
- Alain Monge
- Michèle Germain de ParChemins (Saint-Florent-le-Vieil)
- Jean-Pierre Maillet de La Parenthèse (Beaupréau)
- Marie Boisgontier
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Martine Clesse de Ducher Plein ciel (Verdun)
- Pierre Audier de Fontaine (Paris)
- Stanislas Rigot de Lamartine (Paris)
- Christine Lechapt
- David Bélair
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Laurent Bojgienman de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Manon Godeau de Gargan'Mots (Betton)
- Lolita Gomez de Paroles (Saint-Mandé)
- Éloïse Boutin de L'Embellie (La Bernerie en Retz)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Nicolas Seine de L'Escampette (Pau)
- Eve Bohu de Chimère (Chatillon)
Coline Hugel Librairie La Colline aux Livres (Bergerac)
Aborder un premier roman, c’est un peu comme arriver sur une plage déserte, on éprouve un peu d’appréhension, on se demande si ça va bien se passer et si on va arriver au bout. Souvent on abandonne, parce que ça ne fonctionne pas ou parce que ça ne prend pas. Mais là, foin d’inquiétudes et autres sentiments négatifs, vous ne pourrez pas abandonner notre héros un seul instant tant le récit est captivant, efficace et étonnant. Narcisse, jeune matelot français, est abandonné par erreur sur une plage déserte d’Australie, zone encore peu explorée en ce milieu du xixe siècle. Désespéré, affamé, assoiffé, apeuré, il est secouru par une vieille femme, une sauvage qui va peu à peu l’introduire dans sa tribu. Il faudra attendre dix-sept ans pour qu’un navire le retrouve par hasard et le ramène au monde civilisé. Le premier roman très maîtrisé de François Garde s’inspire d’un fait historique. Loin de restreindre cet épisode à une simple réécriture de l’histoire, il l’investit d’un souffle épique extrêmement efficace.