Chronique La Capitana de Elsa Osorio

- Elsa Osorio
- Traduit de l’espagnol (Argentine) par François Gaudry
- Coll. «Coll. « Suite hispano-américaine »»
- Métailié
- 23/04/2021
- 336 p., 12 €
16 libraire(s)
- Betty Trouillet
- Dominique Paschal
- Catherine Le Duff
- Michèle Germain de ParChemins (Saint-Florent-le-Vieil)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Charlotte Valois de Tirloy (Lille)
- Fantine Gros de La Lison (Lille)
- Nadège Badina de Le Square (Grenoble)
- Béatrice Putégnat
- Ladislas Brault de Bagatelle (Neuilly-sur-Seine)
- David Piovesan de Au Temps retrouvé (Villard-de-Lans)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Philippe Monnier de des Canuts (Lyon)
- Charlotte Lesaulnier de Actes Sud (Arles)
- Bertrand Morizur de L'Arbre du Voyageur (Paris)
- Fanny Laborde de L'Odyssée (Saint-Malo)
COLINE HUGEL, Librairie La Colline aux livres, Bergerac
Mika Etchebéhère, militante anarchiste d’origine argentine, fut de tous les combats. Née au début du XXe siècle, elle s’engagea très vite aux côtés des opprimés, que ce soit en France, en Allemagne, en Patagonie ou en Espagne. C’est dans ce pays, sous la botte du dictateur Franco, qu’elle se révèlera, à la mort de son mari, et deviendra la Capitana, une des premières femmes à diriger un groupe armé. Elsa Osorio fit sa connaissance (sans jamais la rencontrer) en 1985, grâce à un ami qui lui raconta la vie extraordinaire de cette combattante acharnée : « J’ai été fascinée par cette femme qui a eu le courage de vivre sa passion révolutionnaire jusqu’à ses dernières extrémités. Mika a démoli l’un après l’autre les murs des préjugés. » Centré sur la période de la guerre d’Espagne, La Capitana dresse le portait d’une femme formidable, qui a toujours refusé de tourner le dos à ses principes, quitte à en payer le prix fort. Un modèle à suivre, assurément !