Chronique Didgeridoo de Frédéric Marais

- Frédéric Marais
- Les Fourmis rouges
- 18/09/2014
- 26 p., 16.50 €
24 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Cloé Pollin de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Laëtitia Cador de Maison du livre (Rodez)
- Gaëlle Farre de Maupetit (Marseille)
- Karine Clugery de Les Mots voyageurs (Quimperlé)
- Françoise Guiseppin de Ombres blanches (Toulouse)
- Coralie Sécher de Coiffard (Nantes)
- Amélie Ranchin de Le Jardin des lettres (Craponne)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Valeria Guédra de Momie (Grenoble)
- Muriel André de Ecole Gabriel Péri (Saint-Chamas)
- Mélanie Delaporte de Les Vraies Richesses (Juvisy-sur-Orge)
- Antoine Tracol de Au détour des mots (Tournon-sur-Rhône)
- Melinda Quillet de Lucioles (Vienne)
- Célestine Dalibard
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Magali Moscovici
- Céline Noblet de Privat (Toulouse)
- Élodie Raymond de Charlemagne (Toulon)
- Laurence Tutello de Le Chat Pitre (Paris)
- Silvia Galli de Louis Pergaud (ARCUEIL)
- Laure Ahouandjinou de Récréalivres (Le Mans)
- Ornella Janvier
- Roselyne Engel de Collège Pierre Brossolette (La Chapelle-Saint-Luc)
Gaëlle Farre Librairie Maupetit (Marseille)
Le conte de Frédéric Marais commence ainsi : « Les aborigènes racontent qu’au début du monde le ciel était si bas que les crocodiles avaient mangé les étoiles. » Il y avait donc, dans ces temps anciens, très peu d’espace entre le ciel et la terre. Les hommes ne pouvaient tenir debout, le kangourou ne sautait pas et les oiseaux ne volaient pas. Tout change quand un garçon a l’idée de planter un morceau de bois solide dans le ciel et de pousser très fort ce dernier. L’espace entre ciel et terre grandit, mais pas suffisamment au goût du garçon. Il grimpe au sommet d’une montagne et pousse encore le ciel. Les arbres comme les hommes peuvent enfin se déployer pleinement. Pour finir, le garçon soufflera dans le bâton… et c’est ainsi que naîtront la musique et les étoiles. Frédéric Marais signe un très beau conte étiologique. Son texte est bref, mais fort en émotions. Avec sa palette de couleurs restreinte (bleu et orange), il rend un hommage remarquable à l’art aborigène.