Essais

Jean-Marie Guénois

Pape François

Chronique de Jérémie Banel

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Du pape François on connaît les prises de position publiques, souvent saluées pour leur « progressisme », le profil plus humain que ses prédécesseurs, sa volonté souvent malicieuse de casser les codes d'une institution bimillénaire. Mais c'est aussi, et l'on peut s'en douter, un redoutable politique. Nul doute que pour accéder au pontificat, son intelligence a servi au moins  autant que son ascétisme de jésuite. C'est toute cette vie au sein de la Curie que documente Jean-Marie Guénois, fin connaisseur du Vatican et de ses arcanes. Attentif à la doctrine de ce Pape qu'il qualifie de révolutionnaire, mais aussi aux lignes de fractures qu'il a soulevées par son ambition réformatrice, il dresse également un panorama de l'après, et des recompositions perpétuelles dans le tout petit milieu des cardinaux. Un tout petit milieu, qui consacre l'un d'entre eux non seulement à un pouvoir tout symbolique, mais surtout à une charge dont la voix pèse dans le monde.

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