Jeunesse

Christophe Lambert

Agence Pendergast

illustration

Chronique de Frédérique Franco

Librairie Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)

Les deux premiers tomes arrivent en même temps, avec des ingrédients qui devraient plaire aux jeunes lecteurs : un héros courageux, de l’aventure et du fantastique, de l’humour et du suspense. Zoom sur L’Agence Pendergast avec son auteur, qui nous présente l’univers et l’ambiance de sa nouvelle série.

L’agence Pendergast est spéciale. Sa mission : traquer les loups-garous, vampires, trolls… toutes les créatures paranormales qui ne se font pas assez discrètes. Le jeune Sean est un pickpocket très doué. Son talent le fait remarquer par Monsieur Pendergast qui lui propose d’intégrer l’équipe de son agence. Dans le premier tome, le décor est planté : nous faisons connaissance avec les personnages, leur périmètre d’action et les premières arrestations. Dans le deuxième tome, l’agence doit résoudre le mystère de plusieurs disparitions mystérieuses dans les égouts. Le roman est construit autour de la progression de l’enquête, avec interrogatoires des différents protagonistes (le clan des nains et leurs pires ennemis, celui des trolls), enquêtes sur le terrain et piège tendu à un mystérieux monstre. Le récit est rythmé, ne manque pas d’humour (mention spéciale pour le festin proposé à Sean par les trolls !) et le suspense est au rendez-vous.

 

PAGE — L’Agence Pendergast use des codes du roman policier (enquête, poursuite…) et du fantastique (vampires, sorcières, trolls…). Quels termes conviennent le mieux à cette série ?
Christophe Lambert – Je dirais que L’Agence Pendergast est avant tout une série d’aventures mais s’il faut absolument l’associer à un genre, le fantastique me semble être le plus approprié. On pourrait ajouter aussi l’humour : nos héros se chamaillent, s’envoient des piques… Il y a aussi un peu de romance (juste un soupçon). Bref, il y en a pour tous les goûts !

P. — Sean Donovan est un personnage attachant, son histoire personnelle se dévoile un peu dans le deuxième tome. Va-t-on en apprendre davantage par la suite ?
C. L. – Ce n’est pas prévu pour l’instant mais je garde en réserve le joker des parents disparus, ça peut toujours servir ! En tant que mentor, le personnage d’Archibald Pendergast fait un peu office de figure paternelle de substitution.

P. — Des références à des héros ou univers connus sont parsemées à travers ces deux premières aventures. S’agit-il d’un clin d’œil à vos coups de cœur personnels ?
C. L. – Mes filles, qui ont 18 ans maintenant, font partie de la génération Harry Potter. Elles ont grandi avec les films et les romans de J. K. Rowling dont nous sommes fanas dans la famille ! L’idée générale est d’adresser des clins d’œil à des univers entrés au panthéon de la pop culture (Men in Black, X-Files, Buffy…), mais aussi de faire référence à d’authentiques personnages historiques (James Barrie dans le tome 2, Mark Twain dans le tome 3…) !

Les autres chroniques du libraire