Chronique Parfums de Philippe Claudel

- Philippe Claudel
- Le Livre de Poche
- 24/01/2021
- 216 p., 6.10 €
7 libraire(s)
- Jean-Pierre Agasse de Sauramps Cévennes (Alès)
- Jean-Pierre Maillet de La Parenthèse (Beaupréau)
- Martine Clesse de Ducher Plein ciel (Verdun)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Carine Bastié de Privat (Toulouse)
FRÉDÉRIQUE FRANCO, Librairie Le Goût des mots, Mortagne-au-Perche
Parfums évoque la famille de l’auteur et l’Est de la France où il a grandi. Parfums est peuplé d’images qui sont comme des photos en noir et blanc. S’organisant en mots clé présentés par ordre alphabétique (« Cannelle », « Crème solaire », « Droguerie », etc.), le volume dévoile une parcelle de l’enfance et de l’adolescence de Philippe Claudel. Il ne s’agit pas ici de parfums « bons » ou « mauvais », mais des odeurs d’une vie. Évoqués à travers les odeurs, les souvenirs sont plus forts, dégagent plus d’émotions. Car ce que l’on ressent à l’évocation de souvenirs olfactifs vient des tripes, c’est une plongée dans le passé. Et c’est ce que relate à merveille Philippe Claudel. Avec « Ail », nous sommes dans la cuisine de sa grand-mère, spectateurs de la préparation du repas dont on respire les effluves. Dans « Coiffeur », nous sommes le petit garçon hissé sur le siège pivotant, livré aux mains d’un coiffeur théâtral. « Église », « Gymnase », « Maison d’enfance », les lieux d’un passé révolu réapparaissent. Soixante-trois textes regroupés au sein d’un livre très personnel, qui sonne juste et a le parfum de l’authenticité.