Chronique Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson

- Sylvain Tesson
- Folio
- 07/02/2019
- 6 p., 80 €
35 libraire(s)
- Caroline Sauvage de La Grande Librairie (Vichy)
- Nicole Castanier de Maison du livre (Rodez)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Muriel Gallot de L'Intranquille Plazza (Besançon)
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Manuel Hirbec de La Buissonnière (Yvetot)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Marie-Odile Perrocheau de Agora (La Roche-sur-Yon)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Claude Charpentier de Lectures vagabondes (Liffré)
- Muriel Balay de Syllabes (Millau)
- Marie-Jo Sotto de Goulard (Aix-en-Provence)
- Jean Tanguy de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Murielle Gobert de Passerelles (Vienne)
- Perrine Thierrée de Tiers temps (Aubenas)
- Mathilde Boudinet de Chantepages (Tulle)
- Aline Bailliet de Françoise Giroud (Colombes)
- Serge Vessot de Thuard (Le Mans)
- Camille Clerc de du Cours (Lyon)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Rachel Besnard-Javaudin
- Estelle Sanchez de Ecole Louise Michel (Val de Reuil)
- Manon Tézier de Masséna (Nice)
- Bertrand Lamure de des Marais (Villefranche-sur-Saône)
- Isabelle LEMAISTRE de L'Atelier (Saint-Mathurin-sur-Loire)
Manuel Hirbec Librairie La Buissonnière (Yvetot)
Un an après une chute qui aurait pu lui coûter la vie, Sylvain Tesson entreprend une grande traversée pédestre de la France, du Mercantour jusqu’au Cotentin. S’éloignant des grands chemins, c’est entre « ruines et ronces », le long de sentes oubliées, délaissées ou abandonnées, qu’il évolue, traçant une diagonale buissonnière à travers des territoires considérés comme « hyper-ruraux ». Un cheminement en toute liberté qui révèle des paysages sublimes, souligne les nuances de lumières et de couleurs, s’émerveille de la faune et de la flore, de tout ce qui bruisse, invitant le lecteur à un nouveau regard, à une nouvelle attention sur son environnement. Cette géographie intime des chemins perdus fait surgir l’histoire de territoires vidés de leur population. Les rencontres y sont peu nombreuses et les hommes et femmes croisés en chemin peu diserts. Le regard de Sylvain Tesson, attentif à toute chose, dévoile un cheminement intérieur et littéraire passionnant.