Chronique Une Antigone à Kandahar de Joydeep Roy-Bhattacharya

- Joydeep Roy-Bhattacharya
- Traduit de l’anglais (Inde) par Antoine Bargel
- Folio
- 09/11/2017
- 8 p., 20 €
12 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Fabienne Rosso de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Aurélie Janssens de Page et Plume (Limoges)
- Claude Charpentier de Lectures vagabondes (Liffré)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Maryline Noël de Le Comptoir (Santiago)
- Laurent Garin de Le Pavé du canal (Montigny-le-Bretonneux)
Aurélie Janssens Librairie Page et Plume (Limoges)
Sous les Talibans, avant l’arrivée des Américains, il était interdit de jouer de la musique en Afghanistan. Mais sous les Talibans, avant l’arrivée des Américains, sa famille était encore en vie. L’arrivée de cette jeune femme pachtoune en burqa, voyageant sur une charrette car privée de ses jambes, venue réclamer le corps de son frère tombé la veille lors d’une attaque contre cette base militaire américaine près de Kandahar, jette le trouble parmi les soldats. D’aucuns pensent que c’est une veuve noire prête à déclencher une bombe à tout moment, tandis que d’autres écoutent sa plainte, son courage et admirent son geste. Le roman de Joydeep Roy-Bhattacharya leur laisse à tous un chapitre pour s’exprimer : la jeune femme, le médecin, le lieutenant, l’adjudant, le capitaine, le jeune traducteur afghan... tous réunis dans un même espace géographique clos, comme sur une scène de théâtre, celle de la tragédie antique. Ce roman n’est d’aucun parti pris, si ce n’est celui de nous montrer que chacun aura toujours des motivations pour contraindre autrui à adopter sa façon de voir et de vivre.