Chronique Le Tabac Tresniek de Robert Seethaler

- Robert Seethaler
- Traduit de l’allemand (Autriche) par Élisabeth Landes
- Folio
- 11/02/2016
- 7 p., 10 €
27 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Marie-Aube Ruault de La Carline (Forcalquier)
- Emmanuelle Belle de Maison du livre (Rodez)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Julien Daylies de Fontaine Lubéron (Apt)
- Céline Etienne de Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Céline Arrault-Noël de Le Pain de 4 livres (Yerres)
- Alain Belier de Lucioles (Vienne)
- Valérie Ohanian de Masséna (Nice)
- Arielle Pretot
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Caroline Dieny de Gibert Joseph (Paris)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Alix Mutte de La Lison (Lille)
- Sarah Mossman de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Laura Barbry de Le Failler (Rennes)
- Chloé Dolain de Coiffard (Nantes)
- Perrine Thierrée de Tiers temps (Aubenas)
- Clément Cédolin de Imaginaire (Annecy)
- Katia Panier
VÉRONIQUE MARCHAND, Librairie Le Failler, Rennes
Le jeune Franz Huchel, arrive à Vienne en 1937. Si le vieil Otto Tresniek, honnête buraliste unijambiste à la personnalité bien trempée, va se charger de dégrossir intellectuellement et politiquement le jeune homme, il ne peut rien pour son éducation sentimentale. La belle Anezka ne lui laissant ni l’âme ni le corps tranquilles, Franz, résolu à trouver la solution à ses problèmes, n’hésite pas à aborder Sigmund Freud, client et voisin du tabac. Il ne sait pas grand-chose du grand homme, hormis qu’il est « docteur des fous », mais il est certain qu’il peut le soulager de son désespoir. Freud est malade, préoccupé par son éventuel départ. Ce jeune homme naïf, pugnace, qui n’hésite pas à l’attendre des heures sur un banc dans le froid, finit par l’intriguer et une curieuse et touchante amitié se noue entre eux. Mais nous sommes en 1938 et l’Anschluss sonne le glas d’une vie relativement douce. Otto Tresniek refuse obstinément de boycotter sa clientèle juive, ce que la Gestapo ne lui pardonnera pas. Qu’adviendra-t-il du jeune homme après la disparition de ses deux amis ? La fin du roman de Robert Seethaler est surprenante et émouvante.