Chronique L’Île du serment de Peter May

- Peter May
- Traduit de l’anglais (Écosse) par Jean-René Dastugue
- Coll. «Coll. « Rouergue Noir »»
- Le Rouergue
- 03/09/2014
- 432 p., 23 €
31 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- François Reynaud de des Cordeliers (Romans-sur-Isère)
- Catherine Le Duff
- Margot Engelbach de La librairie (Clermont-Ferrand)
- Christine Jankowski de Tome 19 (Revel)
- Camille Hacquard de Aux Vieux Livres (Châteaugiron)
- Marie-Paule Bonnaud
- Martine Facon
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Bénédicte Cabane de des Danaïdes (Aix-les-Bains)
- Béatrice Leroux de Gibert Jeune (Paris)
- Julie Uthurriborde de Montmartre (Paris)
- Philippe Soussan de Les Vraies Richesses (Juvisy-sur-Orge)
- Véronique Bagarry de Points communs (Villejuif)
- Ghislaine Calmet de Syllabes (Millau)
- Françoise Jacson de Par mots et merveilles (Maubeuge)
- Catherine Béchet de Spicilège (Lagny-sur-Marne)
- Emilie Pautus de La Manœuvre (Paris)
- Charlène Busalli
- Anne Lesobre de Entre les lignes (Chantilly)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Paule Zimba de L'Escampette (Pau)
- Carine Bastié de Privat (Toulouse)
- Xavier Cerf de A SUPPRIMER 2 ()
- Pascale Poisson-Boulgakoff de Petites histoires entre amis (Chennevières-sur-Marne)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Eve Bohu de Nicole Maruani (Paris)
François Reynaud Librairie des Cordeliers (Romans-sur-Isère)
À la fois enquête policière et intrigue historique passionnante, ce Peter May devrait ravir ceux qui ont adoré sa trilogie écossaise, tout en lui apportant de nouveaux lecteurs !
Chez Peter May, on n’est pas dans le gros polar bien viril qui tache et vous fiche des overdoses de testostérone. Loin de là. On aurait plutôt tendance à évoluer au sein d’un univers (osons le terme !) « romantique », aux ciels bas et rageurs, reflets climatiques des tourments de personnages confrontés à leur passé, à des histoires d’amour non réglées et qui, à distance et en empruntant des chemins bien sinueux, éclatent au cours d’affaires criminelles magistralement menées. Qui a tué James Cowe, l’empereur de la pêche aux homards des îles de la Madeleine, un archipel du golfe du Saint-Laurent ? Tout accuse Madame, unique témoin du meurtre qui, l’enquête le démontrera très vite, aurait-eu de bonnes raisons d’en vouloir à Monsieur. Seul l’inspecteur Mackenzie émet quelques doutes, au risque de ralentir le bouclage de cette affaire et d’ulcérer son supérieur en prenant le parti de la principale suspecte. D’où lui vient la conviction de l’innocence de Mme Cowe ? D’un simple pressentiment qui fera plonger le lecteur un siècle et demi en arrière, au moment de la grande famine de la pomme de terre sur l’île de Lewis… et permettra à l’auteur écossais de dire deux ou trois vérités sur la sauvagerie anglaise dont son peuple fut victime.