Littérature

Vassilis Alexakis

La Clarinette

photo libraire

Chronique de Aurélie Paschal

Pigiste ()

Vassilis Alexakis, grand prix de l’Académie française il y a quelques années, montre une fois encore qu’il sait manier sa langue d’adoption à merveille. Ce livre est une lettre qu’il adresse à son ami et éditeur Jean-Marc Roberts qui se meurt. Alexakis lui rend régulièrement visite à l’hôpital. Ils aiment parler ensemble. Alexakis l’admet, il ne sait pas de quoi pourrait parler son prochain livre. Et l’inspiration lui arrive comme une évidence. Pourquoi ne pas parler de la mémoire, lui suggère son éditeur en écoutant une anecdote que lui raconte Alexakis. En effet, ce dernier n’arrivait plus à se rappeler le mot clarinette. Il évoque toutes ses tentatives et son cheminement intellectuel pour parvenir à se remémorer ce simple mot. Le livre se construit au fur et à mesure de leurs conversations. Ce sera le dernier livre qu’écrira Alexakis avec l’aide de ce grand éditeur. Un livre où tous les sujets s’entremêlent et qui se lit d’une traite. Un très grand auteur qui signe ici un nouveau chef-d’œuvre.

 

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