Chronique Je voudrais que la nuit me prenne de Isabelle Desesquelles

- Isabelle Desesquelles
- Belfond
- 16/08/2018
- 208 p., 18 €
4 libraire(s)
- Décédée Betty Trouillet
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Virginie Lannoy de Le Bateau Livre (Lille)
- Joëlle Guinard de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or ()
Virginie Lannoy Librairie Le Bateau Livre (Lille)
Clémence est une petite fille de 8 ans dont le bonheur semble inaltérable. Elle nous raconte son quotidien d’enfant choyée par des parents rivalisant de fantaisie – à l’école, par un père instituteur dont la marotte est le vocabulaire ; à la maison, par une mère d’humeur joyeuse qui chante à tue-tête et lui cuisine des petits plats. Clémence reçoit donc beaucoup d’amour de parents particulièrement attentionnés : les câlins de sa mère et le rire de son père sont un enchantement permanent. L’amour est le fil conducteur de ce livre. Pourtant, tout n’est pas rose et, à un moment donné, un changement de ton intervient. Une ambiance trouble s’immisce petit à petit. Que s’est-il donc passé pour que l’innocence vire au noir ? Nous devrions faire attention au bonheur, le retenir, le surveiller. C’est un livre bouleversant, troublant, le regard lucide d’une enfant sur l’amour et la fragilité d’un bonheur pourtant absolu.