Chronique Oublie mon nom de Zerocalcare

- Zerocalcare
- Traduit de l’italien par Brune Seban
- Cambourakis
- 06/09/2017
- 240 p., 24 €
11 libraire(s)
- Claire Rémy de Maupetit (Marseille)
- Florence Raut-Trouillard de La Libreria (Paris)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Stéphane Quero de La Librairie Le BHV Marais (Paris cedex 4)
- Laure Ahouandjinou de Récréalivres (Le Mans)
- Eve Bohu de Nicole Maruani (Paris)
- Igor Kovaltchouk de Actes Sud (Arles)
- Sandra Girault de Privat (Toulouse)
- Nathalie Baylac de Les Nouveautés (Paris)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Magali Chiappone-Lucchesi de du Rond Point / Actes Sud (Paris)
Claire Rémy Librairie Maupetit (Marseille)
À la mort de sa grand-mère, Zerocalcare prend conscience qu’il connaît mal l’histoire de cette petite femme dont il était très proche et, par là même, celle de sa famille. Disons en tout cas qu’il y a de grosses zones d’ombre qu’il va tenter de combler, tout en faisant face au deuil de sa mère et à ses propres tourments. Comment cette femme née près de Nice s’est-elle retrouvée dans un quartier populaire de Rome dans lequel elle ne s’est jamais sentie à sa place ? Pourquoi, à bien y regarder, la version officielle de la naissance de sa mère ne colle pas avec la réalité des dates ? Les faits côtoient la fiction dans cette quête des origines, bien loin de l’autobiographie traditionnelle, où les références à la pop culture et l’autodérision (qui avait fait le sel du best-seller Kobane Calling chez Cambourakis) créent de fortes connivences avec le lecteur. Zerocalcare nous fait vivre aussi son passage à l’âge adulte, quand la détresse de nos parents, nos piliers, nous arrivent en pleine tête et que l’on doit digérer les drames de nos vies pour avancer. Un grand album et un auteur décidément surprenant.