Chronique La Fièvre d'Urbicande de Benoît Peeters

- Benoît Peeters
- Illustrateur(s) : François Schuiten, Jack Durieux
- Casterman
- 28/10/2020
- 104 p., 24 €
14 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Claire Rémy de Maupetit (Marseille)
- Guillaume Le Douarin de L'Écume des pages (Paris)
- Florence Londeix de Page et Plume (Limoges)
- Yann Leray de Alpha Bureau (Monistrol)
- Jean Tanguy de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Stéphane Quero de La Librairie Le BHV Marais (Paris cedex 4)
- Emmanuel Vacher de L'Affranchie (Lille)
- Nathalie Baylac de Les Nouveautés (Paris)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Jocelyne Rémy de L'Écritoire (Sémur-en-Auxois)
- Stéphane Charrier de L'Antidote (Parthenay)
- Juliet Romeo de La Madeleine (Lyon)
- Anne Canoville de du Tramway (Lyon)
Claire Rémy Librairie Maupetit (Marseille)
Dans un décor urbain, une affiche annonce des mesures d’urgence et un mégaphone s’époumone : « Notre ville est aujourd’hui victime d’une crise momentanée […] En ces moments difficiles, nous ne pouvons qu’exhorter la population à conserver le plus grand calme ». Curieux comme ces mots, écrits en 1983 par Benoît Peeters, trouve une résonance avec la crise pandémique actuelle et comme le gouvernement fictif d’Urbicande semble autant vaciller face à l’imprévu que les nôtres. La Fièvre d’Urbicande a reçu le prix de Meilleur album au Festival d’Angoulême 1985. Véritable chef-d’œuvre depuis, le relire prouve son intemporalité et, par là-même, lui donne ses galons de classique. Pensé à l’époque en couleurs mais finalement paru en noir et blanc pour une question éditoriale, cet album a toujours trotté dans la tête de son duo d’auteurs avec l’envie de le coloriser. C’est enfin chose faite grâce à l’exceptionnel travail de Jack Durieux qui en fait littéralement un nouvel album.