Chronique Moins qu'hier, plus que demain de Fabcaro
28 libraire(s)
- Claire Rémy de Maupetit (Marseille)
- Jean-François Delapré de Saint-Christophe (Lesneven)
- Agnès Le Jallé de Contact (Angers)
- Emmanuelle Barbier-Maître de du Cours (Lyon)
- Julie Bacques de L'Amandier (Puteaux)
- Claude Charpentier de Lectures vagabondes (Liffré)
- Samuel Vidal de Maison du livre (Rodez)
- Gabriel Pflieger de Vivement dimanche (Lyon)
- Dewi Guyader de Mots et images (Guingamp)
- Isabelle Verlingue de Nicole Maruani (Paris)
- Chloé Trehiou de Bouquine (Pleubian)
- Margaux Leclerc de des Canuts (Lyon)
- Mathilde Boudinet de Chantepages (Tulle)
- Romain Chiflet de Masséna (Nice)
- Emilie Druilhe de La Flibuste (Fontenay-sous-Bois)
- Sasha Le Paih de Le livre et la tortue (Issy-les-Moulineaux)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Géraldine Guiho de Vent de soleil (Auray)
- Rachel Besnard-Javaudin
- Alexandra Reinfray de Alfabulle (Melesse)
- Delphine Saintemarie de La Librairie du Poussin (Itteville)
- Emmanuelle Delattre de Le Matoulu (Melle)
- Delphine Chartier de Le Matoulu (Melle)
- Jean Chasseloup de Thuard (Le Mans)
- Bertrand Hugot de Des pertuis (Saint-Pierre-d’Oléron)
- Ambre Belmont de Médiathèque de suresnes (Suresnes)
- Brossaud Nathalie de Points communs (Villejuif)
- Joachim Floren de Le Matoulu (Melle)
Claire Rémy Librairie Maupetit (Marseille)
Nul besoin de présenter l’auteur : depuis que le bouche-à-oreille a propulsé Zaï zaï zaï zaï (6 pieds sous terre), son petit bijou d’absurdité, au rang de « BD à avoir absolument lue dans sa vie », Fabcaro est la nouvelle star de la bande dessinée ! Après avoir pointé du doigt les dérives de notre société de surconsommation puis brillamment parodié les romans-photos à l’eau de rose dans Et si l’amour c’était aimer ? (6 pieds sous terre), le voilà qui se propose d’étriller la vie de couple hétérosexuelle et la famille nucléaire. Sans altérer en rien son sens de l’absurde qui nous fait tant rire, il égratigne ici le romantisme forcé et les apparences qu’on entretient pour se bercer d’illusions tout en faisant preuve d’un cynisme absolu sur le couple et son délitement. On rit (parfois) jaune mais on rit aux éclats et on se dit surtout que Fabcaro est décidément très fort pour nous faire prendre du recul en tournant en dérision la vie quotidienne tout en appuyant là où ça fait mal. Et on en redemande !