Chronique Titus n’aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulay

- Nathalie Azoulay
- Folio
- 09/02/2017
- 304 p., 7.70 €
23 libraire(s)
- Caroline Sauvage de La Grande Librairie (Vichy)
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Margot Engelbach de La librairie (Clermont-Ferrand)
- Sophie Todescato de Les Temps modernes (Orléans)
- James Hugueny de Apostrophe (Chaumont)
- Emmanuelle Barbier-Maître de du Cours (Lyon)
- Linda Pommereul de Doucet (Le Mans)
- Manuel Hirbec de La Buissonnière (Yvetot)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Hélène Bourdin de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Véronique Bagarry de Points communs (Villejuif)
- Catherine Béchet de Spicilège (Lagny-sur-Marne)
- Valérie Landry de de Paris (Saint-Étienne)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Léonie Desbois de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Pauline Girardin de Mots & Cie (Carcassonne)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Pascale Bragard de Anagramme (Sèvres)
- Marie Stefani de Anagramme (Sèvres)
- Aline Bailliet de Françoise Giroud (Colombes)
- Nadège Rousseau de Passages (Lyon)
Pauline Girardin Librairie Les Beaux Titres (Levallois)
Titus n’aimait pas Bérénice est une banale histoire d’adultère, où la maîtresse est répudiée au profit de l’épouse légitime. Ce qui l’est moins, c’est que l’amante rejetée se console en lisant et relisant Racine. Mais qui est Racine ? Une figure marmoréenne – poussiéreuse ? – du panthéon littéraire. Racine est le seul auteur français du XVIIe siècle dont tous les personnages principaux sont des femmes, et des femmes qui aiment – jusqu’à la déchirure. Racine, un voyant mystique ; un courtisan redoutable et redouté. Racine, quasi obsédé par l’amour dans le cœur humain ; dont le génie littéraire se forge dans un travail acharné de la langue ; qui s’épanouit, écartelé entre le faste de Versailles et l’austérité de Port-Royal. Sublime paradoxe d’un chahuteur devenu le parangon de la langue française. Récit d’un deuil amoureux, mais surtout portrait fascinant d’un passionné, ce roman met à nu les deux conditions irréductibles à l’être humain : la langue et l’amour.