Chronique Titus n’aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulai

- Nathalie Azoulai
- P.O.L
- 20/08/2015
- 314 p., 17.90 €
12 libraire(s)
- Marlène Deneuve de La Ruelle (Digne-les-Bains)
- Manuel Hirbec de La Buissonnière (Yvetot)
- Nicole Legrand de Graffiti (Castres)
- Julie Bacques de L'Amandier (Puteaux)
- Valérie Landry de de Paris (Saint-Étienne)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Léonie Desbois de Le Bel aujourd'hui (Tréguier)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Alexis Destombes de Histoire de lire (Gréoux-les-Bains)
- Pauline Girardin de Mots & Cie (Carcassonne)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Pierre-Damien Estragnat de des Canuts (Lyon)
Pauline Girardin Librairie Les Beaux Titres (Levallois)
Titus n’aimait pas Bérénice est une banale histoire d’adultère, où la maîtresse est répudiée au profit de l’épouse légitime. Ce qui l’est moins, c’est que l’amante rejetée se console en lisant et relisant Racine. Mais qui est Racine ? Une figure marmoréenne – poussiéreuse ? – du panthéon littéraire. Racine est le seul auteur français du xviie siècle dont tous les personnages principaux sont des femmes, et des femmes qui aiment – jusqu’à la déchirure. Racine, un voyant mystique ; un courtisan redoutable et redouté. Racine, quasi obsédé par l’amour dans le cœur humain ; dont le génie littéraire se forge dans un travail acharné de la langue ; qui s’épanouit, écartelé entre le faste de Versailles et l’austérité de Port-Royal. Sublime paradoxe d’un chahuteur devenu le parangon de la langue française. Récit d’un deuil amoureux, mais surtout portrait fascinant d’un passionné, ce roman met à nu les deux conditions irréductibles à l’être humain : la langue et l’amour.