Chronique Le Pique-nique des orphelins de Louise Erdrich

- Louise Erdrich
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez
- Coll. «Coll. « Terres d’Amérique »»
- Albin Michel
- 04/01/2016
- 480 p., 24 €
14 libraire(s)
- Marie-Aube Ruault de La Carline (Forcalquier)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Marie Boisgontier
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Amélie Ranchin de Le Jardin des lettres (Craponne)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Nicole Legrand de Graffiti (Castres)
- Lucie Sawina
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Alain Belier de Lucioles (Vienne)
- Caroline Dieny de Gibert Joseph (Paris)
- Sébastien Lavy de Page et Plume (Limoges)
- Aurore Pierlot de Rose et son roman (Reims)
- Chloé Dolain de Coiffard (Nantes)
Betty Duval-Hubert Librairie La Buissonnière (Yvetot)
Quel bonheur de (re)découvrir le deuxième roman de Louise Erdrich paru en 1986 aux États-Unis, dans une toute nouvelle traduction française. Un récit familial, passionné et passionnant, qui absorbe littéralement le lecteur.
Le titre de la traduction française, Le Pique-nique des orphelins, présage déjà de la tonalité grandement romanesque de cette histoire intrigante et perspicace. Qui sont donc Mary et Karl, jeunes enfants devenus orphelins ? Quelle sera leur destinée d’adultes profondément meurtris et blessés par le brusque abandon de leur mère ? 1932 marque le début de leurs aventures et mésaventures dans le Dakota du Nord. Leur solitude forcée s’ancrera profondément en eux, parfois à leur insu. Blessés intérieurement, mais murés dans une fierté et une vanité éclatantes, ils apprendront à vivre leur solitude dans la dignité. Mary saura se rendre indispensable auprès de son oncle et de sa tante retrouvés, n’ayant de cesse de séduire et de plaire à tous, jeune fille puis femme rigoureuse et habile, casanière, cachant toujours ce manque, résultat de l’abandon maternel. Karl, son frère, opportuniste à sa manière, instable et volatile, optera pour une liberté qu’il croira avoir choisie. Mais l’atavisme et les liens de famille ne seront peut-être pas si faciles à briser…