Chronique Comme des frères de Claudine Desmarteau

- Claudine Desmarteau
- L’Iconoclaste
- 04/03/2020
- 320 p., 18 €
17 libraire(s)
- Coralie Sécher de Coiffard (Nantes)
- Claire Lesobre de Entre les lignes (Chantilly)
- Françoise Dupuis-Marsal de Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges)
- Cyrielle Tourisseau de Désiré Klein (Auneau-Bleury-Saint Symphorien)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Madeline Roth de L'Eau vive (Avignon)
- Margaux Leclerc de des Canuts (Lyon)
- Charlyne Drouhard de Lulu (Mornant)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Aurélie Bouhours de Au temps des livres (Sully-sur-Loire)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Amélie Muller de Récréalivres (Le Mans)
- Manon Beghin de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Rachel Chéneau de Libr'enfant (Tours)
- Léann Perchec de Comme un roman (Chatou)
- Ophélie Drezet de du Tramway (Lyon)
- Alice Breniaux de Les Arcades (Lons-le-Saunier)
Ophélie Drezet Librairie du Tramway (Lyon)
Des années après, Raphaël se souvient. De son adolescence, de sa bande de potes. Ils s’appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas et Saïd. Ils traînent leur jeunesse dans la ville ; ils zonent, fument et boivent des bières pour tuer le temps. Ils se croient libres, au-dessus du monde. Ce sont des ados d’aujourd’hui. Jusqu’au jour où arrive au lycée Quentin “Queue de rat”, le frère jumeau de la froide Iris. D’abord bouc émissaire du groupe, il va peu à peu se rendre nécessaire à la bande, jusqu’au drame inévitable. Dans une langue crue, brutale et sans fioritures, l’auteur révèle avec habileté l’ennui de l’adolescence et la culpabilité face au drame. On entend les discordances venir peu à peu entre les jeunes hommes, parce que l’adolescence, c’est aussi des montagnes russes, des frustrations, les premiers gros émois amoureux et les trahisons dont on ne se remet jamais vraiment. Un roman qu’on dévore, parce qu'inévitablement, il nous rappelle nos propres failles.